Marketing saving lives

Esempi di tecniche applicate con successo per combattere flagelli letali

Clean Zone Protect

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Avec sa solution adhésive, Clean Zone Protect scotche le coronavirus !

Morgan Couturier

Photos © Saby Maviel pour Lyon People

Par Anna Pellissier

Introduite en mars dernier, la start-up Clean Zone Protect, s’est appropriée la technologie des films adhésifs antimicrobiens, un procédé voué à protéger les zones de contact. De quoi attiser la curiosité de nombreux professionnels.

« Près de 80 % des maladies se transmettent par les mains ». Le constat est sans appel, d’où les gestes barrières rappelés quotidiennement à notre bon souvenir alors que les enquêtes menées par l’ARS (l’Agence Régionale de Santé, ndlr) viennent prouver que « nous nous touchons le visage près de 3 000 fois par jour ».

Un lien de cause à effet amplifié par plusieurs zones de contact, touchées quotidiennement, dont la « culpabilité » n’est plus à prouver. Poignées de portes, caddies de supermarchés, interrupteurs et autres commandes d’ascenseur en sont d’innombrables exemples.

Fort de ce constat, Baptiste Bosser et sa société Clean Zone Protect, ont donc pris le parti de s’introduire sur un nouveau marché : la protection des zones de contacts permanents, via la production de films adhésifs antimicrobiens, dont l’utilité est même certifiée et garantie contre le coronavirus.

Procédé révolutionnaire, cette technologie, active pendant cinq ans – même après nettoyage -, s’adapte alors à toutes les surfaces, empêchant ainsi le développement des germes bactériens et la transmission de microbes.

Un kit de protection vendu au prix de 230€

« En entrant en contact avec les microbes et les bactéries, des ions argent (des nanoparticules) se libèrent depuis la couche superficielle du film et bloquent leur mécanisme de multiplication jusqu’à leur destruction, empêchant ainsi leur prolifération », révèle le président de la start-up.

Vendu sous forme de film adhésif ou de liquide applicable sur tous les supports, ce dispositif promet ainsi de protéger davantage d’objets du quotidien. « La demande est tellement forte, ça va super vite », poursuit Baptiste Bosser, alors que la franchise s’est déjà externalisée dans sept pays. Ambitieux, Clean Zone Protect souhaite désormais devenir un acteur majeur dans la lutte contre la pandémie.

En ce sens, et afin d’aider les commerçants à sécuriser leur lieu de travail, l’entité lyonnaise propose depuis peu un kit complet comprenant la protection de la porte d’entrée, des TPE et du comptoir. À 230 euros, l’expérience mérite d’être essayée. On le sait « tout ce qui ne tue pas, nous rend plus fort ».

> Plus d’informations au 0487950121 ou par mail, via contact@clean-zone-protect.com

Finistère. Des poignées de porte anti-Covid dans ce centre de vaccination de Pont-l’Abbé

Un film virucide sur les poignées de porte. Le Triskell, à Pont-l’Abbé (Finistère), en est désormais équipé. Ce dispositif, à base d’ions d’argent, est dû à la société Clean Zone Contact.

02/05/2021 à 17h25

Baptiste Bosser (Clean Zone Contact) et Stéphane Le Doaré, maire, peuvent symboliquement mettre la main sur l’une des poignées de porte, protégée par un film virucide.
Baptiste Bosser (Clean Zone Contact) et Stéphane Le Doaré, maire, peuvent symboliquement mettre la main sur l’une des poignées de porte, protégée par un film virucide. | OUEST-FRANCE

Le Triskell, à Pont-l’Abbé (Finistère) actuel centre de vaccination, accueille environ 2 000 personnes par semaine. « Bien sûr, les gestes barrières sont de rigueur mais pas question non plus de prendre le moindre risque de contamination par un contact avec une surface qui serait souillée par le virus », explique Stéphane Le Doaré, maire de la ville. Ce dernier a fait appel à un Bigouden installé à Lyon, Baptiste Bosser, dirigeant de la société qu’il a créée, Clean Zone Contact, qui développe un revêtement antimicrobien virucide.

90 points de contact

Depuis longtemps, les deux hommes se connaissaient et Stéphane Le Doaré avait eu l’occasion de suivre les travaux novateurs de Baptiste Bosser, d’en apprécier l’efficacité et finalement décider de faire appel à lui. L’équipe de Baptiste Bosser a d’abord repéré les points de contact du théâtre pont-l’abbiste, potentiellement porteurs de virus, ils sont 90 au Triskell. Sur chacun d’entre eux a été posé un film invisible antibactérien, composé d’ions d’argent.

Une durée de vie de cinq ans

« En entrant en contact avec les microbes et les coronavirus, les ions argent se libèrent depuis la couche superficielle du film et bloquent leur mécanisme de multiplication jusqu’à leur destruction », explique le professionnel. Le film d’une durée de vie de cinq ans, respecte la peau et est nettoyable avec tous types de produits. Poignées de portes, tables, comptoirs, rampes d’escalier peuvent ainsi être durablement protégées. « Pour commencer, nous avons choisi le Triskell, actuellement grand lieu de passage. Après, nous équiperons les écoles, les lieux d’accueil de la population, le patronage laïque et l’Ehpad des Camélias », indique le maire.

Allègement de la facture des produits virucides

Cette protection, bien qu’assez onéreuse (2 500 € pour un équipement comme le Triskell), s’avère néanmoins vite rentable. « Ces films permettent de garantir la sécurité des utilisateurs. Quant aux agents de nettoyage, ils peuvent être occupés à d’autres tâches. Cela allège également la facture abyssale des produits virucides. »

Le Triskell est le premier équipement finistérien doté de cette protection. Baptiste Bosser en a profité pour rencontrer les douze maires de la communauté de communes et les commandes devraient évidemment pleuvoir. Au départ conçu pour lutter contre les maladies nosocomiales, le film proposé s’est avéré efficace contre le Sars-Cov-2, ce qui entraîne évidemment un afflux de commandes pour l’entreprise qui risque d’avoir du mal à répondre à la demande.

L’Intermarché de Sarreguemines innove dans la lutte contre la Covid-19 – ici

Les barres des caddies, entre autres, ont été recouverts d'une pellicule virucide et bactéricide
Les barres des caddies, entre autres, ont été recouverts d’une pellicule virucide et bactéricide – Intermarché des Faïenceries de Sarreguemines

Depuis quelques jours, le magasin Intermarché de Sarreguemines est équipé d’un dispositif quasiment invisible, mais pourtant redoutable. Pratiquement toutes les surfaces que l’on est amené à toucher, ont été traitées avec un produit qui détruit les bactéries et les virus : e-coli, listeria, salmonelle, staphylocoques… et Covid-19. 

Désormais, caddies, poignées de portes, interrupteurs, caisses ou écrans tactiles n’ont plus besoin d’être désinfectés à chaque passage. Une révolution, surtout quand on sait qu’entre 1.000 et 1.500 clients entrent chaque jour dans le magasin.

Chaque zone traitée est signalée par une étiquette
Chaque zone traitée est signalée par une étiquette – Intermarché des Faïenceries de Sarreguemines

Des ions d’argent très voraces

Le fonctionnement est simple : selon les supports et surfaces, un film ou un gel liquide a été apposé. Au contact de l’humidité de la peau, le produit libère des ions d’argent, qui ont le pouvoir de tuer les virus et les bactéries. 

C’est une société lyonnaise, Clean Zone Protect, qui a créé le procédé il y a sept ans déjà, d’abord pour le milieu hospitalier. Mais depuis le début de la crise sanitaire, il attire de nouveaux clients, et notamment la grande distribution. 

Cinq jours pour traiter l’ensemble du magasin

Nicolas Gay, le directeur de l’Intermarché de Sarreguemines, a découvert ce processus chez ses confrères, des supermarchés de la région lyonnaise, et a été immédiatement séduit.

L’installation a été très rapide : “Il y a eu une prise de dimensions il y a une quinzaine de jours, car chaque film est découpé sur-mesure en atelier. La pose a ensuite eu lieu la semaine passée, sur cinq jours : une partie pendant que le magasin était ouvert pour les films, l’autre partie de nuit, pour les supports qui ont été traités avec du gel liquide, ce qui nécessite un temps de séchage.

Coût total de l’installation : 20.000 euros, pour 90% des surfaces de contact du magasin. 

La protection de nos clients et de nos collaborateurs n’a pas de prix – Nicolas Gay, directeur de l’Intermarché de Sarreguemines

En revanche, tout cela ne dispense pas de respecter les gestes barrières au sein du magasin : port du masque, distances de sécurité, et gel hydroalcoolique. Et les surfaces sont tout de même régulièrement nettoyées : c’est même indispensable pour le bon fonctionnement des films de protection.

Toutes les surfaces du magasin ont été traitées, même en dehors de la zone strictement commerciale
Toutes les surfaces du magasin ont été traitées, même en dehors de la zone strictement commerciale -Intermarché des Faïenceries de Sarreguemines